Infos pratiques

Hélas, non. La câlinothérapie est un vrai métier, sérieux, pour lequel il faut être formé correctement, et qui demande professionnalisme, éthique, et rigueur. Nous n’acceptons pas d’élèves qui souhaitent en faire un “hobby” ou du “bénévolat”, et ce par prudence, pour plusieurs raisons, tant éthiques que professionnelles :

Valeur de votre métier

• Permettre un travail bénévole peut donner l’impression que la câlinothérapie a moins de valeur ou peut être réalisée par des amateurs, ce qui dévalorise votre métier. 
• Votre temps et votre expertise méritent une rémunération, et il en va de même pour ceux qui apprennent et souhaitent exercer sérieusement.
• Les praticiens bénévoles offrent leurs services gratuitement, ce qui peut attirer des clients uniquement en raison du prix, sans considérer la qualité et sabote les chances de s’en sortir de ceux qui ont décidé de dédier leur vie à cette pratique professionnelle. 
• En proposant des services gratuitement, on donne l’impression que ces services n’ont pas une vraie valeur, ce qui peut impacter négativement la perception générale de la profession.
• Inégalité face aux charges: Les praticiens professionnels doivent payer des frais (assurance, formation continue, espace de travail, etc.). Un praticien bénévole n’a pas ces mêmes obligations financières, ce qui crée un déséquilibre.

Respect des standards professionnels

• En acceptant du bénévolat, il y a un risque que l’expérience client soit perçue comme moins professionnelle.
• La câlinothérapie repose sur une relation de confiance et de sécurité entre le client et le thérapeute. une personne bénévole, ou qui prétend faire de la câlinothérapie sans formation solide pourrait nuire à la réputation du métier.
• Engagement auprès des clients : Un praticien bénévole pourrait manquer d’engagement professionnel ou de rigueur, car il n’a pas d’incitation financière. Cela peut nuire à l’expérience client et à la réputation de la profession.
• Cela limite le risque de transfert romantique: comme c’est du donnant-donnant (contact platonique professionnel-argent), le cadre reste clair. 

Formation et supervision nécessaires

• Se former correctement pour pouvoir encadrer les clients demande du temps, de l’énergie et des ressources. Cela nécessite une supervision rapprochée pour s’assurer que le travail est bien fait. Se former coûte de l’argent, il est donc légitime que vous en gagniez après. 

Éthique vis-à-vis des autres praticiens

• Proposer du bénévolat peut constituer une forme de concurrence déloyale. Si vous ne vous faites pas payer, alors que le praticien à peine plus loin, lui à décidé d’y consacrer sa vie entière, vous le mettez en péril professionnel.
• Cela à pour conséquence que certains clients vont choisir un praticien pour une raison “faible”: l’argent. Bien que nous encouragions tous nos praticiens à avoir une solution pour les clients à faibles revenus, et à rendre la pratique inclusive au possible, nous trouvons qu’il vaut mieux que les clients choisissent un praticien pour des raisons que nous trouvons plus importantes, telles que le feeling, la proximité géographique, ou l’expérience. 
• Cela peut décourager des praticiens compétents qui, confrontés à une perte de revenus, pourraient abandonner la profession, au lieu de faire avancer les choses et l’accès à ce service.